- - - Coup de blues - - -
La journée a mal commencé.
- Le réveil : Déjà réveillée par les coups de marteau du voisin du dessous (c'est bien ça ma veine, nos voisins ont déménagé et les nouveaux voisins ont l'air de faire des travaux ponctuellement).
- Le diabète : Glycémie mauvaise : 1,93 alors que d'habitude c'est tjrs en dessous d'1.00. J'ai donc augmenté ma dose d'insuline et je me suis retrouvée avec un 2,28 à midi. Réaugmentation de la dose et contrôle dans l'aprem est moyen : 1,70.
- Le courrier :
- résultat de la fructosamine, seul point positif de ma journée : 187 (normes entre 200 et 265 et selon ma diabéto plus c'est bas mieux c'est).
- La liste des assistantes maternelles agrées disponibles : aucune dans mon quartier ! Toutes celles qui sont dispo m'obligent à prendre au moins un bus si ce n'est deux.
- La sieste : agitée, je ne me sentais pas bien : envie de pleurer, mal dans mon corps, stressée...
- L'après-midi : Je dois aller réviser pour un concours. La vie est tellement mal faite que je l'ai loupé l'année dernière, il est remis cette année. Je ne suis pas du tout motivée pour le bosser car je suis plus en mode "future maman" qu'en mode "prépa concours". Je me sens déconnectée du boulot et plus du tout préoccupée par ce qui s'y rattache. En plus, j'imagine déjà que pr aller le passer, je vais devoir me séparer de mon bébé alors que je serai en pleine période d'allaitement.
Résultats : je suis angoissée, mal à l'estomac, quelques petites contractions... En plus, le futur papa a tellement de boulot qu'il rentre tard tous les jours. J'ai peur de ne pas réussir à faire garder le petit. Je n'ai pas mon permis (auquel j'ai échoué maintes fois) et financièrement, nous ne pourrions nous permettre d'investir dans une 2ème voiture donc le pb se règle tout seul mais je me dis que l'année prochaine non seulement je vais devoir courir avec les bus, le bébé à aller chercher, reprendre des cours de permis de conduire, le boulot (à 80% certes). Rien que d'y penser, je me sens fatiguée. Bref, je vois la vie en noir. J'arrête là car je pourrais écrire un roman.